An tri displegadur er stumm diogel

 

A. Infinitif conjugué avec l'auxiliaire "faire", demande cet infinitif en tête de phrase.

- Kemer a ran ar paper,
- Kemer a rez ar paper, etc...

B. Conjugaison avec le pronom sujet, demande ce pronom sujet en tête de phrase.

- Me a gemer ar paper,
- Te a gemer ar paper, etc...
 

(Remarquez que le verbe reste à la troisième personne du singulier, quel que soit le sujet).

C. Si la phrase ou proposition commence par un mot autre que l'infinitif conjugué avec "faire" ou que le pronom sujet, la conjugaison est personnelle, elle varie selon la personne.

- Ar paper a gemeran,
- Ar paper a gemerez, etc...
 
- Bremañ e kemeran ar paper,
- Bremañ e kemerez ar paper, etc...
 

(Ici, le sujet n'est pas exprimé en breton, mais le verbe, par sa forme personnelle, indique de quelle personne il s'agit).

A L'AFFIRMATIF
On met en tête de phrase le mot sur lequel on veut insister; c'est de ce mot que dépend la conjugaison A - B ou C.
 

(Exception pour le verbe avoir qui varie toujours selon le temps et la personne).

 

AU NEGATIF
La conjugaison est personnelle, même si le sujet vient en tête de phrase:
- Ne gemeran ket ar paper.
- Me ne gemeran ket ar paper.
 
Vous mettez le manteau dans l'armoire, peut donc se traduire:
- Lakaat a rit ar vantell en armel,
- C'hwi a laka ar vantell en armel,
- Ar vantell a lakait en armel,
- En armel e lakait ar vantell.
 

(Remarquez que le verbe vient au 2ème rang).

- Ne lakait ket ar vantell en armel,
- C'hwi ne lakait ket ar vantell en armel.

 

Distro